EDITORIAL

Malgré les nombreux succès que connaissent nos membres au Japon, force est de constater que l’accès au marché japonais reste aujourd’hui relativement difficile. Il l’est non seulement par l’effort dans la durée qu’il requiert, par des barrières tarifaires certes limitées à certains secteurs (textile et agroalimentaire), mais surtout par de nombreuses barrières non tarifaires, notamment dans les secteurs suivants : produits chimiques et pharmaceutiques, automobiles et composants, matériel médical, produits alimentaires, équipements de transport, télécommunications et services financiers. Enfin l’accès au marché public est restreint, voire impossible dans certains secteurs, comme le transport ferroviaire. L’« exercice de périmétrage » visant à définir le cadre des négociations vers un accord de partenariat économique (APE) entre l’Europe et le Japon a impliqué un grand nombre d’entreprises européennes (donc françaises) réunies au sein de l’EBC. Lancé en 2011, il a été conclu le 31 mai 2012. Il a été suivi le 29 novembre par le feu vert, spectaculaire, des ministres du commerce de l’Union Européenne à la Commission pour l’ouverture des négociations.

L’engagement de l’Europe dans les négociations est souhaité par la majorité des entreprises européennes. L’aboutissement d’un tel accord permettrait de développer les échanges économiques bilatéraux dans de nombreux secteurs d’activité. À ce titre, la CCIFJ et l’ensemble des chambres de commerce européennes fédérées dans l’EBC se réjouissent de l’engagement des négociations. Nous sommes conscients du temps qui sera nécessaire pour qu’elles aboutissent, et ce d’autant plus, qu’il faudra qu’elles soient ambitieuses, globales et menées de manière précise et rigoureuse, afin d’obtenir le résultat essentiel recherché de manière durable pour nos entreprises : le démantèlement des barrières non tarifaires et l’accès aux marchés publics au Japon.

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