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Vent favorable pour l'éolien offshore

Eolienne

2019 sera-t-elle l'année de l'éolien offshore au Japon ? L'éolien ne représente aujourd'hui qu'1% de l'approvisionnement énergétique de l'Archipel. Mais ce dernier veut augmenter progressivement la part des énergies renouvelables dans son mix (aujourd'hui de 15%, il veut la porter à 22-24% en 2030), et s'intéresse enfin à cette énergie. Le gouvernement prévoit d'installer 10 gigawatts de capacité éolienne (onshore et offshore) d'ici 2030. Surtout, la Diète a voté une loi favorisant la construction d'éoliennes offshore le 30 novembre. Les premiers appels d'offres pour ces projets devraient être publiés à la fin de l'année ou au début 2020.

Cet engagement réveille l'intérêt des acteurs étrangers. Le danois Orsted, leader du marché des éoliennes offshore et le premier électricien au monde Tokyo électrique ont signé mi-janvier un mémorandum d'accord pour travailler de concert sur une ferme offshore au large de Tokyo intitulée "projet Choshi". Le norvégien Equinor compte installer 750.000 kilowatts d'éolien au Japon, soit l'équivalent de ses capacités en Grande-Bretagne. Enfin le français Engie plante ses marques, après avoir ouvert récemment un bureau dans l'Archipel. Il a signé un accord de partenariat avec l'opérateur J-Power. Le Japonais Sumitomo est son partenaire en Europe pour la construction de deux éoliennes flottantes en Vendée et en Bretagne. « Tous les acteurs de la filière offshore se positionnent. On assiste au niveau local à un vrai basculement dans l'espace des énergies renouvelables en faveur de l'éolien offshore » estime Jean-François Rebeille, qui représente Engie au Japon. FJE

 

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