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SOCIÉTÉ GÉNÉRALE RECHAUSSE LES CRAMPONS

La Société Générale sera un partenaire majeur et la banque officielle de la Coupe du Monde de rugby en 2019 au Japon. La Coupe du Monde de rugby est suivie en moyenne par plus de 4 mil­liards de téléspectateurs dans le monde et se classe troisième événement spor­tif planétaire. "Ce partenariat confirme un engagement de longue date dans le rugby et témoigne de l’ambition du Groupe d’être un acteur d’avenir de tous les rugbys, partout dans le monde. Le rugby incarne les valeurs qui sont an­crées dans l’ADN de Société Générale, l’esprit d’équipe et l’engagement mais aussi le dépassement de soi et l’envie de faire ensemble la différence" se réjouit Frédéric Oudéa, directeur général de Société Générale. Bill Beaumont, Pré­sident de World Rugby, a déclaré de son côté : "nous sommes heureux de pour­suivre notre engagement avec Société Générale, notre partenaire historique. Société Générale est engagée dans le rugby depuis plus de 30 ans, la Banque partage avec ce sport des valeurs com­munes : intégrité, respect, discipline et passion."

La Coupe du Monde de rugby 2019 au Japon est la neuvième édition de cet événement international et la première édition à avoir lieu en Asie. Les vingt meilleures équipes nationales du monde vont s’affronter au cours de 48 matches dans 12 villes différentes pour gagner le droit de brandir la fameuse Coupe Webb Ellis et être sacré champion du monde.

MICHELIN FAIT PLEUVOIR LES ETOILES SUR HOKKAIDO

Hokkaido confirme. Après la parution d’un premier guide en 2012, l’île la plus au nord du Japon s’affirme comme une des grandes régions gastronomiques du Japon - c’est à dire du monde. Les inspecteurs ont recensé plus de 605 établissements dont 431 restaurants, 111 hôtels et 63 ryokans. Parmi eux se nichent 22 nouveaux restaurants étoilés, dont deux trois étoiles. Hokkaido se distingue aussi par l’aspect "démocratique" de sa gastronomie avec 116 "Bib gourmand", ces bonnes adresses à des prix pour toutes les bourses (moins de 3500 yens). La diversité est aussi à l’honneur puisque le guide Michelin distingue pas moins de 33 catégories avec des restaurants de plats à base de curry, ramen, butadon et autre "barbecue mongol".

UN PULLMAN À TOKYO EN 2018

Le groupe hôtelier Accor confirme son engagement au Japon. Il ouvrira son premier établissement Pullman à Tokyo, dans le quartier de Tamachi, en 2018. Avec 143 chambres, le design contemporain mêlé à l’esthétique haut de gamme de la chaine internationale sera ponctué de petites touches de culture et d’art japonais. Le public visé est celui des voyageurs et des hommes d’affaires hyper connectés qui forment la nouvelle génération des "nomades globaux" qui recherchent à la fois innovation et confort.

LOUIS VUITTON DÉFILE À SHIGA

Nicolas Ghesquière, directeur artistique de Louis Vuitton, avait choisi le musée Miho à Kyoto pour son défilé Croisière 2018. "J’avais visité le Miho Museum il y a quelques années et j’avais été fasciné par l’intégration de ce bâtiment dans un tel paysage et la réflexion de I.M.Pei sur l’harmonisation entre l’architecture et la nature. Cela m’intéressait d’envi­sager un Japon traditionnel harmonisé à la parisienne. Je connais bien le Japon. Ce pays fut parmi mes tout premiers voyages d’inspiration, il y a vingt ans, et j’y reviens très régulièrement. Cette collection est en quelque sorte l’aboutissement d’un Japon que j’ai mûri depuis longtemps, ancré profondément en moi" a-t-il expliqué. L’occasion d’un hommage et d’un détournement de la culture japonaise : "Des paysages gravés à l’encre, des costumes de cérémo­nies, les tenues des arts martiaux, la dramaturgie des films de Kurosawa ou l’étrange mélancolie des films de Kitano… Les tailleurs pantalons de la ville et les tuniques architecturées transportent des tableaux à la Hokusai. Les pulls en entrelacs de jersey et de cuir rappellent les armures des guerriers japonais. Les robes du soir emportent tout l’or du théâtre No. Le fragile ouvrage des ceintures obi devient la matière des pantalons fuselés. Les sacs et pochettes s’amusent avec les masques Kabuki", pouvait-on lire dans le communiqué de presse.

BNP PARIBAS CARDIF SE RENFORCE AU JAPON

Le groupe d’assurances français a conclu une alliance stratégique avec la banque Sumitomo Mitsui Trust, avec qui elle entretenait déjà une relation de partenaire. Les deux groupes créeront l’an prochain une société commune dans l’Archipel, dont la banque japonaise aura 20%, et au travers de laquelle ils proposeront à la clientèle japonaise des produits de bancassurance. Pour l’assureur français, il s’agit d’une fenêtre sur l’immense épargne japonaise et d’une meilleure inté­gration dans le paysage local, très réglementé. Pour la banque japonaise, c’est l’accès à des produits offrant un rendement satisfaisant dans un environnement de taux zéro. Les assureurs japonais souffrent de ne plus pouvoir garantir de rendement à leurs clients. "La clé de cette industrie, c’est la distribution. Sur le papier, ça semble donc très intelligent", commente un banquier d’affaires français. Cardif a réalisé un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros au Japon l’an dernier.

NATIXIS Y CROÎT

Natixis grandit au Japon. Natixis Japan Securities souhaite porter à 120 personnes ses équipes ici, soit une hausse de 50% par rapport à aujourd’hui, afin de répondre à la demande des banques et des compagnies d’assurances japonaises pour des obligations européennes et américaines. Ce volontarisme tranche avec les autres maisons de courtage étrangères, qui réduisent plutôt leur présence dans l’Archipel. Selon le PD-g du groupe Lau­rent Mignon (photo), cette demande prend sa source dans l’environnement japonais de taux d’intérêt ultra-bas, obligeant les Japonais à partir à l’étranger chercher du rendement.

JAPAN EXQUISE ET LA BANQUE HOKUTO S’ASSOCIENT POUR EXPORTER LES SAKÉS D’AKITA

Spécialisée dans l’exportation et la distribution d’authentiques sakés de pres­tige, JAPAN EXQUISE dirigée par Louis Robuchon-Abe a signé un partenariat avec la banque régionale Hokuto, à Akita (nord de Tokyo). La banque, qui par­ticipe pour la première fois à un projet visant l’Europe et plus particulièrement la France, souhaite dynamiser la région d’Akita grâce à ce partenariat.

Les deux entreprises travailleront afin d’exporter les sakés de la région ainsi que ses produits agroalimentaires et artisanaux à l’international, notamment en France. JAPAN EXQUISE compte exporter en France entre 3000 et 4000 bou­teilles cette année. La société vise les restaurants 2 et 3 étoiles ainsi que dans les complexes touristiques de luxe.

AIR LIQUIDE JAPAN PLEIN GAZ

Air Liquide a signé un protocole d’accord avec dix entreprises japonaises (Toyota, Nis­san, Tokyo Gas...) pour accélérer le dévelop­pement du réseau de stations à hydrogène du Japon. Cette association a lieu dans le cadre de la "feuille de route stratégique pour l’hydrogène et la pile à combustible" fixée par le gouvernement. Révisée l’an dernier, celle-ci vise à installer 160 stations au Japon et faire rouler 40.000 véhicules à piles à com­bustible d’ici l’année fiscale 2020. Cette col­laboration pourrait prendre la forme d’une nouvelle entreprise commune créée dès cette année.

UN BREIZH CAFÉ À ODÉON

C’est fait. Les Bretons ont pris Paris. Ber­trand Larcher a ouvert mi-juin sur la très stratégique place de l’Odéon son deu­xième Breizh Café dans la capitale fran­çaise non loin du premier, dans le Ma­rais. Une nouvelle aventure franco-japonaise, avec le chef Yuji Watabe en cuisine et une carte qui mêle cidres, saké et vins nature, tofu et sarrazin, au plus près de la nature et de la Bretagne (galettes lan­goustine, galettes rolls saucisse, huîtres fraîches de Cancale toute l’année...). "La terre divise, la mer unit" (Fernand Brau­del). Le restaurant, de 80 couverts, était plein dès l’ouverture. "Le quartier nous attendait. Il connaissait déjà un peu nos produits" se réjouit l’incorrigible entrepre­neur, à quelques jours de l’ouverture d’un nouveau restaurant à Saint Malo (près de son école de crêpiers et de sa future ferme écologique). Et à quelques années de nouvelles adresses dans de nouveaux pays. "New York d’ici deux ou trois ans", promet Bertrand Larcher. En soutien on reconnaissait le soir de l’ouverture Fran­çois Pinault et les siens. Ils ont reconnu dans le groupe BREIZH CAFÉ l’apôtre de la gastronomie régionale qu’il a toujours cherché. "J’ai longuement hésité à déve­lopper mon activité à l’international. Mais le soutien de François Pinault me permet de mieux me structurer, de demeurer indépendant et de me concentrer sur ce que j’aime dans ce métier : transmettre le patrimoine gastronomique de la Bretagne aux jeunes et à l’étranger, et soutenir les producteurs et les artisans de ma région", dit-il. Hier Tokyo, aujourd’hui Paris, de­main le bed ("le monde" en breton).