Service commercial : Les exportations techniques sont les moins touchées par la chute du Yen

"Les exportations techniques sont les moins touchées par la chute du yen"

Le succès médiatique du gouvernement Abe a-t-il rallumé l’intérêt pour le Japon parmi les entreprises françaises ?

Pas encore. Les entrepreneurs français ne réalisent pas que l’économie japonaise est en train d’être bouleversée. Ils ne connaissent pas les politiciens japonais, ils ne connaissent pas le Japon d’une manière générale et ils semblent avoir oublié que ce pays est un poids lourd de l’économie mondiale. Mais je pense que ça va venir, les magazines de vulgarisation économique (Challenges entre autres) commencent à parler de plus en plus souvent du Japon.

Shinzo Abe veut tripler l’investissement étranger au Japon. En quoi son gouvernement peut-il aider les entreprises françaises à s’implanter au Japon ?

- En allégeant les barrières non tarifaires. Les importations au Japon sont incroyablement complexes, nous avons nous-mêmes du mal à y voir clair. Le sommet est atteint avec les produits carnés, les dispositifs médicaux et les cosmétiques.

- En créant des zones franches ou très attractives, comme celles que la Bretagne a créées pour les entreprises japonaises.

- En facilitant les procédures d’obtention de visas de travail.

- En communiquant sur l’attractivité du marché japonais en France.

Quels sont les exportateurs les moins touchés par la chute du yen ?

Les exportateurs de produits techniques (additifs alimentaires, accessoires de démolition hydraulique…). Ils passent la plupart de leurs rendez-vous à expliquer comment fonctionnent leurs produits alors que les vendeurs de biscuits et de manteaux doivent parler des réductions qu’ils sont prêts à accorder.

Observe-t-on une hausse des entreprises de services plutôt que des entreprises de biens parmi les entreprises intéressées par le Japon ?

Non, fin mai, on est exactement dans les mêmes proportions que l’année dernière. D’ailleurs sur les 8% d’entreprises de services qui nous contactent chaque année, très peu finissent par travailler avec nous. Il s’agit essentiellement d’entreprises de consulting.

Partager cette page Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur Linkedin