Éditorial : en forme Olympique

Le 8 septembre ne fut pas un dimanche ordinaire pour la communauté d'affaires franco-japonaise. L'annonce par Jacques Rogge, le président du Comité International Olympique, du choix de Tokyo pour accueillir les Jeux Olympiques de 2020, a rempli de joie tous les amis, et les amoureux, du Japon. Si, comme certains le supputent déjà, Paris décrochait l'organisation des Jeux Olympiques de 2024, quel meilleur symbole de l'attelage que forment nos deux pays ?
Le choix de Tokyo montre que le monde a pris la crise de Fukushima à sa juste mesure. Le Premier ministre Shinzo Abe a eu raison de mentionner le chantier de Fukushima au tout début de son discours. Il a fait acte de transparence devant la communauté internationale. Cette ouverture, c'est la chance du Japon, pays encore méconnu, et peu visité. Le Japon atteindra peut-être le montant record de dix millions de touristes cette année, tandis que la France en a accueilli 83 millions. Peut-on sérieusement affirmer que la France est huit fois plus attirante que le Japon ? Selon l'OCDE, l'investissement direct étranger au Japon représente 3,5% du PIB, et celui en France représente 34% du PIB. Le Japon est-il vraiment dix fois moins attirant que la France ? En découvrant le Japon, touristes et investisseurs étrangers en deviendront les meilleurs ambassadeurs. À notre communauté de préparer les Français au voyage. Il nous reste sept ans. À vos marques ? Prêts ? Partez !

Dans le sens des aiguilles du montre : Luc Delaplace (Air France), Philippe Avril (BNP Paribas), Christian Jersalé (Veolia), Denis Vergneau (Valrhona), Pierre-Yves Caer (Ernst & Young), Christian Polak (Seric), Jean-Etienne Gourgues (Pernod Ricard), Etienne Lepoutre (Air Liquide), Michel Théoval (GHT-GROUP Hi Tech), Nicolas Bonnardel (CCIFJ), Benoit Chauvel (Nichifutsu Boeki), Bernard Delmas (Michelin)

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