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Les matinales de la CCI France Japon : Why invest in Russia? In the right place at the right time!

Le 20 avril 2016, la CCI France Japon recevait Pavel Chinsky, Directeur général de la Chambre de commerce et d'industrie franco-russe depuis 2007.
L’actualité économique russe pose aujourd’hui de nombreuses questions. Avec la baisse des prix des matières premières, la dévaluation du rouble et les conséquences des sanctions internationales, les investisseurs sont nombreux à s’interroger. Grand connaisseur de la région, Pavel Chinsky est venu apporter un éclairage politique et économique sur ce pays continent montrant que, de son point de vue, le moment d’investir en Russie était opportun.

L’intervenant a tout d’abord fait une présentation de la CCI France Russie, du Conseil Economique et du Think-Tank l’Observatoire qui propose un haut niveau d’expertise sur le marché russe aux potentiels investisseurs.
Pavel Chinsky a ensuite fait une description économique et politique de la République Fédérale de Russie. 6e économie mondiale, avec un PIB (PPP) de 3,58 milliards de dollars (2015) et un PIB par tête de 23,700 de dollars (PPP), le pays offre de belles possibilités à l’horizon 2020, malgré une croissance négative à court terme. En effet, les perspectives 2017 lui semblent encourageantes : fin des sanctions européennes, augmentation des prix du pétrole, renforcement de la monnaie, et diversification de l’économie. La Russie jouit de plus d’un système politique stable, et d’une décentralisation croissante qui pousse les régions à la compétition pour attirer les meilleurs investisseurs.

Pavel Chinsky a ensuite fait un point sur les secteurs clés de l’économie russe qui impliquent des acteurs français et japonais. Il a notamment évoqué le secteur  pétrolier (50% des exportations en 2015, augmentation de 20% des flux vers le Japon), le secteur bancaire, le secteur agroalimentaire, l’automobile (forte présence de Toyota, Nissan, MItsubishi Motors), l’IT, l’industrie pharmaceutique, et la grande distribution. Il a enfin donné quelques exemples de sociétés étrangères qui réussissent, notamment dans la distribution (Leroy Merlin), les services (Schneider Electrics), ou le sport (FIFA World Cup).

Selon Pavel Chinsky, la France a beaucoup d’atouts sur ce marché : premier pays investisseur direct en 2014, elle possède des acteurs puissants bien implantés (Alstom, Total, Société Générale, entre autres). Il a conclu son propos en évoquant le cas des entreprises binationales engageant de grands groupes des deux pays : Alstom, Bouygues et RDJ pour un projet de train à grande vitesse entre Moscou et Saint-Pétersbourg, ou la joint venture AAEM, créée en 2007 par « Atomenergomash » (51%) / « Alstom » (49%)).

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