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PRISMADD : l’impression 3D made in France arrive au Japon !

Fondée en octobre 2014 à Montauban, PRISMADD propose une offre globale en fabrication additive destinée aux secteurs industriels très techniques, comme l’armement, l’aéronautique et le nucléaire. En février dernier, elle a inauguré son premier site de production dans l’archipel nippon et les premiers retours clients sont déjà excellents. Comment cette société 100% française a-t-elle pu s’implanter dans un marché aussi conservateur que l’aéronautique japonaise ?

Dès ses débuts, PRISMADD a adopté un positionnement particulier vis-à-vis de ses clients. Depuis la fabrication des matériaux (poudres), jusqu’à la fabrication additive en passant par la conception (design, topologie), la société maîtrise la totalité de la chaîne de valeur. Quand ses concurrents se contentent de faire de la fabrication de pièces ou de la reprise d’usinage, PRISMADD se charge de la partie design permettant de produire des pièces non-conventionnelles en usinage (allègement de pièce, modèles originaux), mais aussi de la fabrication et de la reprise usinage.

« Cette flexibilité nous est permise grâce à notre organisation en 3 unités : 3D Materials et 3D Supply pour le pôle matériaux, 3DXpertise pour le pôle conception, et PRISMADD pour le pôle fabrication », explique Philippe Rivière, président de PRISMADD, « c’est pourquoi nous allons redéployer la même organisation avec notre partenaire au Japon ». La mutualisation des achats de matériaux et de machines pour tous les sites de production permet également de gagner en efficacité : les ingénieurs français de PRISMADD peuvent ainsi intervenir dans tous les pays.
C’est en effet grâce à une joint-venture avec Yamaichi Special Steel, Japan que PRISMADD a posé le pied au Japon. Une solution gagnant-gagnant pour le Japonais qui cherchait une expertise européenne dans le domaine de l’aéronautique et pour le Français qui dispose ainsi de sites de finition déjà équipés. Cette association va également se concrétiser par l’échange croise de ressources : une VIE française, Kristelle Courtois va venir s’installer au Japon, tandis que des salariés japonais vont venir partager leur expertise sur les sites français.

Si la société connaissait déjà bien le Japon pour y avoir travaillé sur la partie matériaux, s’implanter aussi rapidement a été une véritable aubaine. « Nous sommes arrivés au bon moment, l’industrie aéronautique japonaise est en pleine renaissance : ils étaient à la recherche de partenaires expérimentés, cela a été notre chance », ajoute Philippe Rivière. En effet, le Japon est en retard sur ce genre de technologies de pointe et regarde avec intérêt ce qui se fait en Europe. Souhaitons que ce premier succès à l’étranger en augure de nombreux autres !

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