Actus des entreprises

Rencontre avec Henri Moulié, Président de l’Association Française d’art Floral

Les fleurs, Henri Moulié est « tombé dedans » tout petit. Depuis 1978, il a dirigé une maison de grand renom qui est devenue au fil des ans le fournisseur attitré des ministères et des ambassades, tout comme celui des grands couturiers de Paris. S’il a aujourd’hui passé la main à ses fils, ce dynamique retraité reste un hyperactif : jury sur des concours internationaux, membre de panel d’examens, il ne cesse de voyager pour partager sa passion. Il accorde en effet une grande importance à la transmission des savoir-faire et des expériences.
En 2003, il crée l’Association Française d’art Floral avec Emiko et Yumiko Miura. « Tout est né d’un dîner et d’une mise en relation », raconte Henri Moulié. En rencontrant les deux amatrices de fleurs, il découvre l’existence d’une demande de formation professionnelle au Japon. « Le style français plaît beaucoup ici, car il est caractérisé par une abondance de fleurs et une générosité dans les compositions », décrit Henri Moulié, « les fleurs sont chères au Japon, un état de fait qui pousse davantage à des compositions épurées comme l’ikebana ».

L’association se consacre donc depuis 13 ans à promouvoir des échanges de métier et d’artisanat, mais aussi de style entre la France et le Japon. L’objectif était de créer une école de fleuristes française classique, avec une progression sur base de concours et de diplômes sanctionnant les niveaux d’apprentissage. « Les cours sont très progressifs », décrit Henri Moulié en montrant le curriculum, « on commence par la connaissance des fleurs, des feuillages, puis on passe aux compositions, de plus en plus complexes, de bouquets et de décorations de tables ». Le Président vient régulièrement au Japon et reçoit également des groupes à Paris pour des stages.

L’ambition de l’Association est aujourd’hui de sortir de Tokyo pour monter des formations dans le Kansai ou d’autres régions du Japon. L’engouement pour l’arrangement floral à la française existe aussi hors de la capitale et des cours réguliers pourraient être montés.

Pour en savoir plus sur l’Association : cliquez ici.

 

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