Editorial : Une place au soleil levant

Le Japon et l’Union Européenne devraient poursuivre les négociations en vue d’un accord de partenariat économique entre ces deux zones. C’est en tout cas la recommandation de la Commission Européenne dans un rapport paru fin avril sur le sujet après plusieurs rounds de négociations.
L’opinion publique du Vieux Continent montre une prudence nouvelle vis-à-vis de l’idée du libre-échange. La perspective, pourtant lointaine, d’un accord de libre-échange avec les États-Unis est devenue un enjeu politique en Europe. Si elles peuvent servir d’enseignement, les suites de l’accord conclu entre l’Union Européenne et la Corée du Sud ont de quoi rendre optimiste : depuis sa signature en 2010, le déficit commercial de l’Europe avec ce pays s’est changé en excédent.
Le Japon demeure une terre d’opportunités pour les entreprises étrangères. Selon Eurostat, les importations ne représentent que 6 % de la demande intérieure japonaise, contre 17 % de la demande intérieure de l’Union européenne.
Plus Européens et Japonais se connaissent, plus ils s’apprécient. Les investissements croisés entre ces deux régions sont rarement interrompus par la mauvaise volonté d’une des parties. L’accord de libre-échange entre l’Europe et le Japon dissipera les malentendus, facilitera les partenariats et ouvrira de nouvelles perspectives aux entreprises des deux bords et de toute taille.

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