La stabilité, nouvel argument des employeurs étrangers

NOUVEAUTÉ 

Et si les entreprises étrangères étaient celles où peut se mener une carrière stable ? C’est l’étonnante conclusion de la participation du service Emploi de la CCIFJ au forum Daijob qui réunit périodiquement les per­sonnes bilingues en anglais et en japonais à la recherche d’un emploi. "Nous avons vu une centaine de candidats en trois heures. Nombreux étaient à la recherche d’un emploi stable car ils enchaînaient les contrats pré­caires. Ils souhaitaient aussi avoir l’occasion de parler le japonais et la langue étrangère qu’ils maîtrisent", raconte Valérie Conxicoeur, qui dirige le service emploi. Le marché du travail japonais, encore très rigide, semble se fluidifier. En 2016, plus de 3 millions de per­sonnes ont changé d’emploi, soit un niveau presque record.

TOUT LE MONDE EST CONCERNÉ

Autre statistique impressionnante : depuis 2015, pour la première fois, les personnes qui changent d’emploi voient en majorité leur salaire progresser.
Jeunes diplômés et vétérans sont concernés. Les cadres biculturels sont très mobiles car très sollicités : les entreprises japonaises sont à leur recherche pour les faire prospérer à l’étranger. Et les entreprises étrangères dans l’Archipel traquent le même type de profil, capable de comprendre leur mentalité et de répondre aux souhaits de la clientèle locale. Bref : les profils qui transitent typiquement par votre CCI. 
Seule chambre présente parmi des dizaines d’employeurs (Google, Apple, Konami, Ralph Lauren...), la CCI a pu ainsi étoffer son offre de candidats. "On pense souvent que nous n’avons principalement que des profils d’assistante japonaise parlant bien le français. Mais beaucoup de tâches peuvent être accomplies par des anglophones, japo­nais ou étrangers", explique Valérie Conxi­coeur. Ces profils attendent les employeurs à la CCIFJ. 

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