L'Art japonais de la faim
La CCIFJ, votre partenaire en... France !
La chambre de commerce a participé avec succès à une mission de promotion des produits agroalimentaires japonais haut de gamme au Salon de l’Agriculture à Paris au début de l’année. Elle travaillait, pour la deuxième année consécutive, dans le cadre d’une mission plus globale de l’agence de publicité Hakuhodo, elle-même mandatée par le ministère de l’Agriculture japonais. Objectif : faire connaître aux professionnels français de la restauration quatre trésors de l’agriculture nippone : Wadaman, producteur de sésame, Asamurasaki,le trois étoiles du soja, Maruyama Nori,une maison de thé exceptionnelle, et Muromachi Shuzo, mythique cave à sakés d’Okayama. Ces entreprises, guidées par la CCIFJ, ont démarché importateurs, restaurants et hôtels français ( Royal Monceau, Mandarin Oriental, Violon d’Ingres, St James ...) pendant une semaine, du 24 au 28 février. Avec succès. Maruyama Nori est déjà très avancée dans sa conquête du marché français. Elle a ouvert une magnifique boutique en plein Saint-Germain des Prés, Rue de Seine, dessinée par l’architecte Kengo Kuma.
Mais les autres entreprises nourrissent de solides espoirs. La gastronomie japonaise bénéficie d’une popularité en France qui semble ne jamais s’arrêter de grandir. La réputation de sa grande cuisine est très solidement établie. Fin 2013, elle a été admise comme faisant partie du patrimoine immatériel de l’Unesco. Mais la cuisine populaire japonaise est aussi en voie de devenir universelle. Presque au même moment que le Salon de l’Agriculture s’est tenue à Paris une Ramen week , offrant aux Parisiens de découvrir le plat typique japonais de cuisine de rue qu’est le ramen . La cuisine japonaise est une des principales attractions que recherchent les touristes venus au Japon. Les Français, surtout, consacrent une part très importante de leurs dépenses au Japon à la gastronomie. Il est donc urgent d’apporter les produits japonais en France ! Le chaînon manquant entre les palais français et les producteurs japonais ? La CCIFJ bien sûr ! Rendez-vous l’an prochain.