Le Japon joue en défense

Le Japon joue en défense

Le Japon joue en défense

Le 12 octobre, la CCI, en partenariat avec Business France, organisait son premier Japan Aerospace Seminar à l’Ambassade de France. Une occasion exceptionnelle pour les acteurs japonais de l’aéronautique, de l’aérospatiale et de la défense, de faire mieux connaissance avec les acteurs français, petits et grands, de cette industrie : du groupe Safran à la PME Nicomatic, toutes les tailles étaient représentées. « Le large éventail de l’offre française et européenne n’est pas assez connu au Japon, et le marché japonais de l’aérospatiale de 2 130 milliards de yens n’est pas assez connu en France. Dans le domaine militaire en particulier, nous pensons que les entreprises françaises ont beaucoup à offrir au marché japonais. L’industrie de la défense japonaise s’est récemment engagée à s’ouvrir davantage aux partenariats et à la collaboration. Nous espérons que la présentation d’aujourd’hui sera un premier pas pour mieux vous présenter les produits et services français » expliquait Nicolas Bonnardel. Le secteur de la défense en particulier ne bénéficie pas assez de l’offre française. En octobre 2015, l’administration japonaise se dotait d’une nouvelle agence, l’ATLA (pour Acquisition Technology & Logistic Agency), calquée sur la Direction Générale de l’Armement (DGA) française ; celle-ci était censée rationaliser les achats miliaires du pays et, peut-être, ouvrir la porte aux fournisseurs non américains. Si le contact entre industriels européens et militaires japonais a nettement progressé, les coopérations avec les industriels japonais demeurent rares, selon des participants au séminaire du 12 octobre. Ce alors que les pressions budgétaires devraient inciter l’État japonais à davantage mettre en concurrence ses fournisseurs américains habituels avec des outsiders, par exemple français...

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