Opération Bonjour France

La CCIFJ organise en mai prochain, dans plusieurs lieux emblématiques de Tokyo, le premier grand événement commercial sur la France depuis quinze ans. Au programme de ces dix jours en folie : un marathon, une chasse au trésor, un bal populaire, des expositions, des promotions sans précédent... Daphné de Vitton, l'infatigable organisatrice de Bonjour France, lève le voile sur une partie du programme.

L'image de la France, très installée au Japon, risque toujours de vieillir. Comment communiquer sur la France au Japon aujourd’hui ?
Nous venons d'un pays qui évoque immédiatement beaucoup de choses. Mais il est vrai qu'au Japon, la France peut avoir une image un peu figée dans le passé. L'ambition de Bonjour France 2015 est de proposer un regard nouveau sur la France d'aujourd'hui. Nous mettrons en avant notre patrimoine et nos traditions, en montrant à quel point ils sont vivants. Nous avons choisi également de montrer les divers visages de notre pays : culture, événements populaires de plein air, style de vie, gastronomie, artisanat, tourisme... Nous voulons surprendre le public japonais en lui donnant accès à des événements authentiquement français, très accessibles, et modernes. Bonjour France 2015 propose ainsi de transposer à Tokyo des événements populaires et festifs, comme une course à pied inspirée du marathon du Médoc ou une chasse au trésor calquée sur celle organisée tous les ans à Paris. Nous le faisons en impliquant toutes les parties concernées par l'image de la France (l'Ambassade, l'Institut français, agences de promotion du tourisme ou de l'agroalimentaire, entreprises sponsors) et en multipliant les lieux et les événements.

Vous voulez apporter une nouvelle gastronomie au Japon. Pourquoi ?
La gastronomie est l'une de nos principales richesses et c'est l'un des aspects de notre culture qui nous rapproche le plus des Japonais. Pourtant, la cuisine française peut parfois paraître moins accessible en termes de prix et de décorum. Voilà pourquoi Bonjour France 2015 a pour ambition d'ouvrir ce patrimoine gastronomique en proposant par exemple à des producteurs français de venir vendre, mais surtout de raconter l'histoire de leurs produits. Cela sera notamment possible grâce au partenariat que nous avons noué avec le magasin Isetan Shinjuku. 
Nous avons également la chance d'avoir un grand nombre de chefs français à Tokyo, sans compter les chefs japonais spécialistes de la cuisine française.

Comment sélectionnez-vous vos produits pour la partie shopping ?
Nous avons noué un partenariat avec le prestigieux magasin d'Isetan Shinjuku, qui ouvrira ses portes au mois de mai prochain à près de 80 marques françaises que la CCIFJ doit trouver en France.
Les Chambres de commerce régionales françaises, qui connaissent bien les entreprises locales, nous aident à identifier les entreprises et les produits à potentiel pour le marché japonais. Les produits seront pour moitié alimentaires. Le reste sera concentré sur la maison (linge, décoration...) et les accessoires de mode. 

Pour plus d'informations : d.devitton@ccifj.or.jp

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