Rémunération et carrières, les deux atouts des Gaishikei
Qu’est-ce qui est attractif chez une entreprise étrangère (gaishikei) pour des candidats japonais ? Qu’est-ce qui pourrait les freiner ?
Deux choses sont attractives : la rémunération et les perspectives de carrière. Les entreprises étrangères donnent beaucoup d’autonomie à leurs salariés, ce qui permet à ces derniers d’évoluer rapidement s’ils sont performants. Pour ce qui est des appréhensions, la crainte d’un départ de l’entreprise étrangère ou d’un échec personnel peut refroidir les candidats. Changer d’entreprise est risqué au Japon, pour beaucoup de raisons. La plupart de nos profils sont des personnalités ouvertes, qui ont eu une expérience internationale, qui n’ont pas peur de se remettre en question. De l’autre côté, les entreprises étrangères (et françaises en particulier) apprécient les personnes qui ont changé plusieurs fois d’entreprise, car cela montre leur ambition. C’est l’inverse des sociétés japonaises, qui tiennent en haute estime la fidélité et la loyauté.
Comment définiriez-vous le marché japonais des ressources humaines ?
C’est un marché tendu, mûr, avec beaucoup plus d’offres d’emplois que de profils. C’est aussi un marché où les profils que nous recherchons sont rares : plutôt des managers japonais en début ou milieu de carrière, au profil international, plutôt qualifiés.
Quelle est la spécificité de l’offre de la CCI ?
La CCI a des tarifs très compétitifs, qui sont en phase notamment avec les moyens et les besoins des PME. Côté candidats, nous avons le souci de leur carrière sur le long terme.